Ostéopathie

Qu'est-ce que c'est ?

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Une petite définition :

"L’ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’en altérer l’état de santé"

L’ostéopathie connaît une démarche dite «  systémique », elle prend en compte les interdépendances des différents éléments et systèmes constitutifs du corps humain (anatomiques, physiologiques), mais aussi des facteurs environnementaux.

La conception de la Santé pour l'ostéopathe est fondamentale : elle ne représente pas seulement l'absence de symptômes, mais aussi un bon équilibre de fonctionnement et un état de bien-être en harmonie avec son environnement.

Il existe une grande diversité de techniques manuelles toujours adaptées et non traumatisantes. Les mains, expression et prolongement des connaissances médicales de l’ostéopathe, rétablissent un équilibre corporel par des gestes appropriés. Cette restauration de la mobilité stimule vos mécanismes d’autorégulation afin de vous permettre de retrouver votre équilibre , de favoriser son pouvoir d’auto guérison et de retrouver sa santé.

Quelles sont les origines ?

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Le père de l’ostéopathie, Andrew Taylor STILL a été le premier médecin à comprendre l'importance des structures corporelles pour le bon fonctionnement physiologique de l'individu.

En 1874, il rompt avec la médecine traditionnelle de son époque, puise dans la médecine grecque, égyptienne, indienne et se rend compte que l’équilibre de la santé passe par l’équilibre du squelette.

Il enseigne alors l’Ostéopathie et crée la première école à KIRSKVILLE, petite ville du Missouri.

En 1900, un de ses disciples, William G. SUTHERLAND (1872-1954), diplômé de la première école américaine d’Ostéopathie, découvre l’Ostéopathie crânienne.

John M. LITTLEJOHN, élève de STILL fonde ensuite l'école de CHICAGO, puis ouvre en 1918, à LONDRES, la British School Of Osteopathy.

Ce n'est qu'en 1950 qu'un Ostéopathe français de formation anglaise Paul Gény, fonda la première École Française d'Ostéopathie qui dès sa création connut un succès important.

Pour quoi ?

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Indications :

Les douleurs, troubles et maladies ostéo-articulaires, rachidiennes et des membres

Troubles nerveux d'origine vertébrale, crânienne: névralgies, troubles des organes des sens

. Stress

Les troubles viscéraux: douleurs, ptôses et malpositions d'organes, congestions pelviennes, certaines stérilités

Les suites mécaniques des traumatismes (chocs, chutes, accidents de circulation, faux mouvements, positions de travail défectueuses), pathologies musculaires, articulaires, discales et dégénératives de type arthrose

Les suites d'accouchement (viscérales, ostéo-articulaires, nerveuses)

Les suites opératoires, organiques, articulaires, crâniennes...

Les troubles dus au vieillissement tissulaire (arthrose, tassement vertébral, raideurs, ptôses...)

Tous les troubles moteurs et cérébraux des enfants déficients suite à des accidents de naissance ou autres

Les suites des traitements d'occlusodontie ou d'orthopédie

Les troubles secondaires à un dysfonctionnement des centres de l'équilibre (posturologie)

Le stress et ses effets somatiques

Les troubles fonctionnels et neurovégétatifs en général


L'ostéopathie connaît ses limites et ne prétend pas tout soigner.

Elle ne se propose pas de guérir les maladies dégénératives (cancer, sclérose en plaque…), les maladies génétiques (mucoviscidose, myopathie…), les maladies infectieuses (tuberculose, sida, tétanos…).

Cependant, même si l'ostéopathie ne peut avoir d'action sur les affections ci-dessus, elle peut avoir une action sur les conséquences de ces pathologies, en particulier sur la douleur, par libération des tensions des structures environnantes.
Dès lors, l'ostéopathie peut être considérée comme une thérapie palliative complémentaire à ne pas négliger.

Pour qui ?

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  • Femme enceinte : douleurs posturales, préparation du bassin à l'accouchement
  • Nouveau-né : Déformations craniennes, torticoli congénital, pleurs anormalement fréquents...
  • Enfants : troubles liés à la croissance...
  • Adolescents : apparition des déviations vertébrales, pathologies du cartilage de croissance...
  • Adultes : Stress, postures de travail, traumatismes de la vie...
  • Séniors : Arthrose dégénérative
et plus particulièrement aux
  • Sportifs 
  • Sédentaires 

Comment ça marche ?

Tensegrite fascia

Selon la définition officielle, l'ostéopathie est une approche diagnostique et thérapeutique manuelle des dysfonctions de mobilité articulaire et tissulaire en général dans le cadre de leur participation à l’apparition des maladies.

 

Selon une définition plus personnelle, il s'agit d'une approche hollistique (du grec holos, le tout, l’entier) manipulative permettant de redonner aux organes, articulations et à toute autre partie du corps, la liberté mécanique leur permettant de remplir pleinement leurs fonctions physiologiques et ainsi d'améliorer l'état de santé de la personne.

 

Parmi les grands principes :

• "La structure gouverne la fonction" : Chaque structure du corps permet de remplir une ou le plus souvent plusieurs fonctions physiologiques. Si la structure est défaillante, la fonction le sera alors également.

 

• Vision hollistique : Le corps humain est considéré dans sa globalité au travers des  différents systèmes nerveux, vasculaires, lymphatiques, hormonaux et leurs interractions avec le tissu conjonctif s'étendant sur la totalité du corps et dont chaque partie influe sur l'ensemble.

 

• Principe d'auto-guérison : Le corps dispose de nombreux systèmes de défense, de réparation, de compensation et d'adaptation. L'ostéopathie ne prétend qu'à redonner aux structures leur souplesse tissulaire et leur capacité de mouvement pour laisser ensuite du temps au corps de s'auto-guérir.

C'est aussi en fonction de ce principe que l'on peut établir les limites de l'ostéopathie car certaines pathologies outrpassent largement les capacités d'autoguérison du corps (Cancer, maladie génétiques, sclérose en plaque...)

 

• Le rôle de l'artère : Les artères permettent l'apport de l'ensemble des éléments nécessaire à la survie des cellules de tout organe. Si une artère subit une compression durable depuis son environnement tissulaire, la fonction de l'organe ainsi vascularisée s'en trouvera alors amoindrie.